Parisien de souche et artiste (cinéaste, photographe, musicien et auteur), mon parcours est pour le moins éclectique. Des études de sciences humaines (psycho, socio, linguistique et philo), suivies par des études de communication, de réalisation audiovisuelle, et une suite professionnelle oscillant entre l’audiovisuel (monteur, scénariste, réalisateur) le tourisme (Club Med) avec quelques détours par la production d’albums (déjà 3), de concerts. C'est la photographie et la création multimédia qui constituent la majeure partie de mon activité depuis 2011.

Profil un peu atypique en comparaison de la majorité de mes semblables bien que je ne cherche pas l'anticonformisme. C’est simplement que je n’aime pas m’ennuyer et que je trouve que la vie est trop courte pour n’en avoir qu’une.

Affectivement, puisque c’est tout le propos de ce blog, je suis en quête de tout. En quête de moi-même et de l’autre.

Tout d’abord bien se connaître et apprendre à s’aimer soi-même avec ses failles et ses forces avant de se lancer dans la connaissance et l’amour de l’autre, c’est ce que je pense. Rien ne sert d’aller trop vite devant l’ampleur de la tâche qu’est la construction d’une relation telle que je la conçois. Je n’ai donc jamais été marié, je me trouve trop jeune pour cela et puis je ne suis pas sûr que les institutions soient nécessaires pour prouver son amour à l’autre ou l’exposer aux yeux du monde et encore moins pour le consolider. J’ai commencé mon apprentissage des relations avec les filles puis avec les femmes assez jeune et j’ai accumulé pas mal d’expériences qui, comme tout ceux et celles qui se risquent dans l’arène de l’amour, se sont soldées par quelques jolies histoires d'amour, de romantiques idylles plus ou moins longues mais aussi pas mal de claques, de déconvenues, de déceptions, de gros chagrins.

Je considère mes quelques belles histoires comme des récompenses, des dons de la vie et tout le reste comme de l’expérience qui me sert aujourd’hui, non seulement à alimenter mon blog mais surtout à avancer vers le meilleur. Tout se gagne même la réussite en amour et il serait naïf de croire que là où dans la vie on n’obtient rien sans labeur, en amour, tout pourrait vous tomber tout cru sans se donner la moindre peine. Bien sûr, cela arrive à certains chanceux, comme il arrive aussi de gagner le jackpot mais si on attend après l’Euro-millions pour constituer sa fortune, on a toutes les chances de finir sa vie sous un pont !

De la même façon, je me dis que si on attend l’amour sans rien faire et surtout sans accumuler d’expérience, on risque surtout de finir seul.

Alors je prends mon temps, je vis, je souris, j’encaisse, je profite et je réfléchis (et accessoirement j'écris, ça m'aide à structurer ma pensée).

En quête de l’autre, oui parce que rien n’existe sans l’autre et que cet autre il faut non seulement le croiser, le rencontrer, le séduire, mais encore apprendre à le connaître et apprendre à l'aimer. Et pour corser un peu les choses, il faut que cela soit réciproque. Tout cela ne se fait pas sans effort.

Cela me rappelle un monologue du regretté Elie Kakou que j’ai un peu connu lorsque je bossais au Club Med puisque lui aussi y fut animateur (c’était un garçon gentil comme tout, pas prétentieux pour un sou, en plus d’être très drôle). Dans un de ses sketchs, madame Sarfati dit à sa fille Fortunée qui ne se bouge pas vraiment pour trouver un mari : ”ma fille, si tu attends que l’amour sonne à ta porte, le mieux qu’il puisse t’arriver c’est de finir ta vie avec un livreur de pizza !”

Rien n’arrive par magie (et même dans la magie, il y a toujours un truc, sinon ça s’appellerait de la sorcellerie) c’est donc pour cela que la quête de l’autre, consciente ou moins consciente, est perpétuelle. Cela prends du temps, de l’investissement personnel, de l’argent (parce que ces demoiselles ne renonceront pas de si tôt à leurs privilèges et le fait que monsieur paye pas mal de choses quand il sort avec madame en fait encore partie) mais je reste persuadé que le jeu en vaut bien la chandelle à l’arrivée, même si rien n’est garanti au départ.

Le tout est, à mon sens, de ne pas faire de cette quête une routine, de ne pas prendre “à la légère” les multiples rencontres car c’est le meilleur moyen pour ne plus rien voir, pour passer à côté de LA rencontre. Je traite chaque rencontre comme si elle était décisive, j’essaye de rester frais devant la nouveauté et de ne pas devenir un blasé de l’amour. Je ne cherche pas à accumuler et comme je m’amuse à le répéter, “je préfère être bien accompagné que seul !” mais il est clair que je ne me satisfais pas d’une relation dont le seul intérêt serait de m’extraire d’une pseudo solitude affective que finalement je ne gère pas si mal. Si la relation ne convient pas je n’hésite pas à couper court après lui avoir donné la chance et le temps d’exister. Et finalement, avec le recul, je m’aperçois que j’ai sans doute connu plus de femmes que la moyenne qui sont autant d’histoires qui me permettent maintenant d'avoir une bonne idée de la question.

C’est tout cela qui fait ce que je suis aujourd’hui sur le plan amoureux et c'est le fruit de ces expériences que je vous livre dans mes billets. J’espère qu’à vous aussi mes réflexions apporteront quelque chose et vous aideront peut-être à réfléchir sur ces questions universelles.